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Vulka, L.A. Morgane

Une vulka perfectionniste et sa pĂ©tulante consƓur se rejoignent quotidiennement sur le flanc d’un volcan en Ă©ruption pour y concevoir des Ɠuvres que tout oppose. Mais l’ambition de Waia ne se limite pas Ă  sa volontĂ© de crĂ©er un chef-d’Ɠuvre : elle exige de son propre corps qu’il se soumette Ă  son idĂ©al esthĂ©tique. Lorsque Waia dĂ©cide d’appliquer sa vision artistique Ă  l’autre vulka, elle prend conscience que sa quĂȘte n’est pas seulement vaine, mais sans doute mĂȘme mortelle


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Extrait choisi

Il faisait nuit, et le lac de magma orange, en se reflĂ©tant sur l’immensitĂ© bleue du ciel, jetait ses flammes sur la mer.

Waia longeait rĂ©guliĂšrement la rive abrupte qui serpentait entre ces deux Ă©tendues irrĂ©conciliables, et ne s’arrĂȘtait jamais pour contempler le drapĂ© lent des vagues. Elle avançait au contraire d’un pas sĂ»r au travers des vapeurs Ă©paisses qui s’extirpaient en sifflant de l’eau touchĂ©e par les laves, en mur de fumerolles changeantes qui pleuvait vers le ciel.

Tomber dans l’ocĂ©an glacĂ© impliquait une mort certaine.

Elle s’aventura dans la touffeur vibrante de l’air, amorçant sa marche quotidienne sur la sente humide entre le lac lumineux d’un cĂŽtĂ© et de l’autre, l’infinitude glaciale de la mer. La peau lisse de son pied parfait heurtait dĂ©licatement le sol, produisant un clapotis que le bouillonnement des chutes de lave noyait dans le reflux des vagues.

L’air fraichissait Ă  l’approche des flots, ralentissant les mouvements de la vulka. Au-dessus d’elle, le manteau des nuages s’écarta momentanĂ©ment, laissant paraĂźtre l’univers froid, piquetĂ© d’étincelles blanches, dans lequel Ă©voluaient seize lunes.

Le ballet silencieux et immuable de ces planÚtes, si proches mais si lointaines, plongeait parfois Waia dans une stupeur émerveillée. Ce jour-là, elle les ignora pour se concentrer sur le chemin à emprunter.

Personne n’aimait longer la cĂŽte, mais elle n’avait pas trouvĂ© de meilleur trajet vers l’anfractuositĂ© rocheuse oĂč elle se rendait. Au plus bas, la mer lĂ©chait le sentier, renouvelant sans cesse une pellicule d’eau froide qui la faisait grimacer. La vulka devait anticiper le flux des vagues pour esquiver les Ă©claboussures.

Le chemin cĂŽtoyait une falaise de drapĂ©s noirs, d’oĂč s’écoulaient en filets visqueux des cascades orange. L’eau, Ă  cet endroit, bouillonnait furieusement, et Waia craignait moins sa morsure, allant jusqu’à tremper le pied pour avancer. Elle Ă©vitait cependant les cataractes ardentes, se contentant de baigner dans la chaleur de leurs fumerolles.

Enfin, elle gagna le repli minĂ©ral qui lui permettait de remonter l’escarpement en s’appuyant sur les lignes sinueuses de la montagne. Elle se hissa lentement jusqu’au sommet, puis se dirigea vers la mare aux reflets pourpres qui croupissait Ă  quelques pas de lĂ .

Le liquide semblait presque immobile, et rougeoyait entre les craquelures de la croĂ»te sombre qui stagnait Ă  la surface. Waia utilisa le bĂąton de pierre qu’elle avait laissĂ© Ă  cĂŽtĂ© du puits de lave pour repousser dĂ©licatement cette pellicule vers les bords. Elle remua ensuite le liquide pour en Ă©valuer l’homogĂ©nĂ©itĂ© et pour lisser son outil, car elle n’aimait pas que le magma s’y solidifie alĂ©atoirement. Une fois qu’elle en fĂ»t satisfaite, elle mit le bĂąton de cĂŽtĂ© et s’agenouilla au bord du bassin orange.

Ses pieds avaient durci au contact de l’eau ; elle les plongea en premier dans la mare de lave, avant de s’y glisser toute entiùre.

Elle apprĂ©ciait ce bassin tranquille oĂč elle avait la possibilitĂ© de s’immerger complĂštement. Le magma s’étirait autour d’elle en caresses paresseuses, rĂ©chauffant lentement son corps presque raide. Les yeux ouverts, elle ne voyait qu’un dĂ©filement de tourbillons clairs.

La chaleur la gagnait progressivement, amollissant d’abord sa peau puis la strate intĂ©rieure ; mais Waia ne permit pas au processus de rallier le cƓur de son ĂȘtre. Elle se hissa hors du puits magmatique pour se tenir debout, ses membres inclinĂ©s de maniĂšre Ă  laisser l’excĂ©dent de matiĂšre glisser jusqu’au sol.

L’air Ă©tait plus frais en haut de la falaise qu’à l’intĂ©rieur des terres, mais il permettait Ă  la pellicule de lave de se solidifier assez vite pour donner Ă  Waia un aspect lisse qu’elle avait mis longtemps Ă  maĂźtriser. Elle redĂ©finit d’abord ses mains, jusqu’à ce qu’elles retrouvent une apparence gracieuse et Ă©lancĂ©e. Puis elle s’examina attentivement et, du bout des doigts, s’attela Ă  remodeler les parties de son corps que la lave avait dĂ©formĂ©es. Avec l’habitude, elle avait appris Ă  dessiner le galbe de ses jambes et de ses reins en quelques caresses appuyĂ©es, mais elle devait s’attarder davantage sur ses pieds, que sa position statique Ă©crasait au sol. Elle devait attendre que le magma refroidisse suffisamment pour que la plante de ses pieds conserve sa forme malgrĂ© sa station debout, une technique qu’elle Ă©tait la seule Ă  pratiquer. D’autant plus qu’elle se devait de l’exercer sans s’asseoir, afin de ne pas abimer son fondement nouvellement modelĂ©.

« Pourquoi te donnes-tu tant de mal ? »

Waia fustigea la nouvelle venue du regard.

L’üle s’étendait jusqu’à l’horizon, pourtant Kilao avait choisi le mĂȘme endroit qu’elle pour ses ablutions. Elle la rejoignait dĂ©jĂ  rĂ©chauffĂ©e, puisqu’elle se baignait sous les cascades de lave qui ponctuaient leur route. Elle arrivait Ă©galement informe, car elle autorisait le magma Ă  sĂ©cher en croĂ»tes alĂ©atoires sur son corps luminescent.

On aurait pu dire que Kilao n’avait pas de visage. Des coulĂ©es visqueuses dĂ©goulinaient le long de son anatomie en laissant paraĂźtre une notion de nez, un concept de membres
 le tout ressemblant plus Ă  un amas embrasĂ© qu’à une vulka. On pouvait cependant distinguer l’éclat de son sourire, d’un blanc vif entre les drapĂ©s de son enveloppe disgracieuse. Elle s’ébroua en projetant partout des gouttelettes d’or, et donna quelques coups de paumes Ă  ses bras pour en faire tomber la lave excĂ©dentaire, procĂ©dant de mĂȘme pour ses jambes et son torse.

Waia rĂ©prima une grimace de dĂ©goĂ»t, dont elle ne voulait pas imprimer les rides sur son propre visage. Elle admettait cependant l’habiletĂ© de Kilao, qui parvint Ă  se redonner en quelques instants une forme rudimentaire, assez brute, laissant entrevoir son identitĂ© de vulka sans prĂ©ciser ses traits.

« Je parie que j’aurai terminĂ© deux ouvrages avant que tu en aies commencĂ© un ! », lança Kilao gaiement en reprenant sa route, assombrissant encore la mine de Waia.

Non seulement Kilao empruntait le mĂȘme chemin qu’elle, mais elle avait Ă©galement choisi le mĂȘme lieu de travail.

Waia, pourtant, ne souhaitait pas l’inciter à partir.

Elle n’aurait jamais pu crĂ©er, comme elle, des Ɠuvres aussi pĂ©tulantes. Chacun de ses ouvrages resplendissait de vie, de mouvement, de charisme, malgrĂ© des formes presque abstraites.

Waia ne s’expliquait pas pourquoi elle s’émerveillait de ces Ɠuvres malgrĂ© leur peu de rapport avec sa propre esthĂ©tique. Elle concevait la beautĂ© comme impeccable, structurĂ©e, peaufinĂ©e par l’effort et par la patience
 et pourtant elle reconnaissait, Ă  l’échoppage fruste de Kilao, une expressivitĂ© franche qui la laissait tout aussi perplexe qu’admirative.

C’est pourquoi elle tolĂ©rait de partager avec Kilao cette partie de l’üle.

Elle ignora cependant les commentaires de sa collĂšgue pour finir de modeler son corps : elle s’assura que chaque courbe se prolongeait harmonieusement, rĂ©visa les traits de son visage avec le plus grand soin et donna Ă  chaque mĂšche de son opulente chevelure une ondulation unique.

Lorsqu’elle eut terminĂ©, sa peau avait considĂ©rablement refroidi et durcissait dĂ©jĂ , rougeoyant encore sous une croĂ»te qui virerait sous peu au noir basaltique. Elle s’éloigna alors de la fraĂźcheur marine pour remonter vers le volcan, la plante de ses pieds parfaitement ciselĂ©s Ă©pousant les orbes lisses du sol.

⁂

Au sommet du pic, Kilao s’ébattait dans les ruisseaux de lave, ses pieds informes Ă©claboussĂ©s de scories. Elle plongeait ses moignons de mains dans le liquide visqueux en chantant pour elle-mĂȘme et, en quelques gestes prĂ©cis, elle bĂątissait un corps ardent, avec une telle habiletĂ© qu’elle parvenait Ă  l’ériger debout. Elle possĂ©dait un talent inĂ©dit pour sentir la roche sous ses doigts et savoir intuitivement comment elle s’accorderait Ă  l’édifice.

Waia la regarda faire quelques instants, fascinĂ©e par l’apparente facilitĂ© avec laquelle Kilao construisait des jambes, un torse, adjoignait des bras Ă  sa crĂ©ature de lave
 Elle lui donnait l’air vivant, dĂ©jĂ  bondissant, avant d’ajouter une tĂȘte dĂ©goulinante de cheveux dorĂ©s. Sa sculpture irradiait, encore brĂ»lante, toute de jaunes et d’oranges, alors qu’elle s’attelait Ă  l’ébaucher adroitement, dĂ©gageant un nez et des pommettes, un torse plat, des cuisses grossiĂšres, mais stables. Parfois ses Ɠuvres demeuraient asymĂ©triques, car elle ne recommençait jamais si d’aventure un membre tombait ou s’atrophiait, toute Ă  la joie de la crĂ©ation. Son sourire seul suffisait Ă  rĂ©chauffer ce corps sans vie, faisant fondre en partie les traits du visage pour leur confĂ©rer une douceur caractĂ©ristique. Kilao variait les chevelures, les tailles, les styles. Aucune de ses sculptures ne se ressemblait.

Waia, au contraire, Ă©tait connue pour la beautĂ© singuliĂšre de ses statues. Il lui fallait des jours pour en terminer une, et elle achevait justement un de ses projets les plus admirables. En aval, loin des riviĂšres de lave vive qui risquaient d’éclabousser son travail, elle avait modelĂ© patiemment une magnifique dormeuse, en ne nĂ©gligeant aucun dĂ©tail.

Le visage au repos prĂ©sentait une symĂ©trie parfaite, ses paupiĂšres ourlĂ©es dans l’attitude du sommeil, la bouche dĂ©licate et entrouverte sur un souffle lĂ©ger. Elle avait ciselĂ© de trĂšs courtes boucles de cheveux sur le crĂąne bombĂ©, un cou gracieux, des Ă©paules exquises, un torse Ă©lancĂ© et des jambes sveltes qui s’entrelaçaient au sol. Waia Ă©tait rĂ©putĂ©e pour la minutie de son travail, et pour confĂ©rer Ă  ses gisantes l’apparence idĂ©ale de la vie.

« Tu vas l’emmener Ă  Makua aujourd’hui ? », demanda Kilao en s’approchant pour admirer son ouvrage. Elle s’arrĂȘta Ă  distance respectueuse pour Ă©viter de salir la sculpture, son regard Ă©tincelant d’émerveillement. « Tu lui as donnĂ© un visage magnifique… »

Waia rougeoya de plaisir en remarquant la déférence dans la voix de sa collÚgue.

« Et toi, tu as bien terminĂ© deux chefs-d’Ɠuvre ? », rĂ©pondit-elle avec une pointe de malice, voyant pertinemment que la travailleuse n’en avait complĂ©tĂ© qu’un.

Kilao Ă©clata de rire, son corps irradiant soudain d’une clartĂ© aveuglante. « Je t’accompagnerai Ă  Makua, si tu veux ! Nous pourrons faire le chemin ensemble  »

Offre rhĂ©torique : Kilao escortait systĂ©matiquement Waia lorsque cette derniĂšre Ă©tait prĂȘte Ă  prĂ©senter l’une de ses crĂ©ations.

⁂

Le chemin vers le sommet du volcan Ă©tait toujours difficile pour Waia. La sculpture qu’elle transportait, pesante et froide, risquait Ă  tout moment de heurter un pan de roc et de s’y Ă©gratigner. Kilao n’avait pas ce problĂšme, puisque ses crĂ©ations Ă©pousaient la forme de ses bras et se laissaient porter comme si elles dormaient vraiment ; et si leur pied ou leur tĂȘte butait contre une pierre, leur corps s’inclinait avec souplesse sans accuser de dĂ©gĂąt. Kilao s’arrĂȘtait souvent, cependant. Elle regardait Waia progresser prĂ©cautionneusement sur le basalte lisse, et posait parfois sa propre sculpture pour l’aider Ă  franchir un passage dĂ©licat.

Le cĂŽne de Makua Ă©tait constituĂ© de lave prismĂ©e, qui formait une enceinte d’immenses colonnes grises. On y pĂ©nĂ©trait par la brĂšche ouverte lors d’une Ă©ruption violente, en suivant la riviĂšre de magma durci qui en avait coulĂ© jusqu’à son cratĂšre de mĂ©tal bouillonnant.

Leurs pieds laissaient dans la cendre une empreinte fragile.

À l’intĂ©rieur, de nombreuses vulkas s’étaient Ă©tendues sur la berge, dans les fumerolles Ă©paisses qui s’échappaient du volcan. Certaines se baignaient dans les rigoles de lave, d’autres discutaient en groupe. Quelques-unes, venues en spectatrices, s’étaient assises autour du creuset d’or pour observer l’entrĂ©e des artistes. Leur babillage s’interrompait de temps Ă  autre, lorsque des vulkas irradiant de chaleur s’extirpaient du minĂ©ral liquide pour les rejoindre.

Lorsque les deux sculptrices parvinrent au cƓur de la montagne, un attroupement se forma autour de Waia et de sa merveilleuse crĂ©ation.

HabituĂ©e Ă  cet engouement, cette derniĂšre allongea avec circonspection son Ɠuvre sur la berge sans prĂȘter attention aux murmures d’admiration.

Alors qu’elle s’attelait Ă  rĂ©chauffer les membres roides de la dormeuse, Kilao plongea dans le lac de lave, sa propre sculpture entre les bras, pour y disparaĂźtre tout entiĂšre.

D’autres vulkas en ressortaient au mĂȘme instant : l’une seule et abattue, la seconde accompagnĂ©e d’une vulka Ă©tonnĂ©e et timide qui examinait son environnement avec apprĂ©hension. Elle fut reçue avec enthousiasme par l’assemblĂ©e, alors que sa guide l’abandonnait pour rejoindre le cercle des curieuses qui s’agglutinaient autour de Waia.

Mais elle ne serait pas la seule à provoquer autant d’engouement.

Kilao, dĂ©jĂ , Ă©mergeait du tourbillon ardent en tenant par la main une jeune vulka. Cette derniĂšre Ă©tincelait d’un bonheur si vif qu’il illumina le cratĂšre, sous les murmures admiratifs de la foule. La nouvelle-nĂ©e posa le pied sur la berge et, Ă©merveillĂ©e par sa duretĂ©, sauta de joie avant d’entrainer sa crĂ©atrice dans une ronde enfiĂ©vrĂ©e, qu’elle achevĂąt par une embrassade chaleureuse.

Kilao rougeoya d’un contentement discret alors que la prĂ©cĂ©dente nouvelle-nĂ©e, plus craintive que la sienne, les observait avec envie.

Pour Waia, cette envie se doublait d’une certaine jalousie. Contrairement Ă  sa rivale, elle dĂ©testait plonger dans les laves ardentes de Makua. Toute vulka y fondait instantanĂ©ment, perdant son apparence pour redevenir une ferveur pure et fluide autour d’un cƓur d’énergie liquide. Kilao en ressortait resplendissante, trop lumineuse pour qu’on distingue ses contours (ce qui Ă©tait une nette amĂ©lioration par rapport Ă  son aspect habituellement nĂ©gligĂ©). Mais Waia ne s’était pas jetĂ©e dans le feu du volcan depuis qu’elle avait dĂ©couvert qu’elle pouvait animer ses statues sur la berge. Le processus prenait plus de temps, mais lorsque la nouvelle vulka ouvrit enfin son Ɠil d’obsidienne, elle dĂ©clencha des exclamations admiratives.

Waia se sentit particuliÚrement fiÚre lorsque Kilao poussa un murmure émerveillé, alors que la nouvelle-née étirait lentement ses membres raides.

On n’en avait jamais vu de plus jolie sur l’üle.

La jeune vulka regarda autour d’elle, examinant l’assemblĂ©e de son beau visage inerte, avant d’entreprendre de se relever. Waia, flamboyante de plaisir, recevait les compliments sans lĂącher des yeux ces traits sublimes, mais observant par moment l’expression admirative de Kilao.

« J’ai froid. »

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"Vulka", récit merveilleux par L·A Morgane

Vulka, L.A. Morgane

6 RĂ©ponses

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6 avis pour Vulka, L.A. Morgane

  1. Ohana

    Vulka est une courte nouvelle publiĂ©e en mai 2020 chez les Éditions du Transimaginaires et Ă©crite par L.A. Morgane. Je suis contente d’avoir pu lire cette histoire, ayant vu passer sa couverture sur les rĂ©seaux sociaux quelques fois, et Ă  chaque fois j’étais intriguĂ©e. Et je n’ai pas du tout Ă©tĂ© déçue par ma lecture ! Le temps d’un bref coup d’oeil, nous sommes plongĂ©s dans un monde volcanique aux seize lunes, parmi un peuple de crĂ©atures de lave, les Vulka, qui utilisent la lave pour se modeler. Waia et Kilao sont des artistes, de ceux et de celles qui crĂ©ent littĂ©ralement la vie.

    Ce texte m’a semblĂ© doux et apaisant Ă  la lecture, malgrĂ© les significations autres qui se cachent derriĂšre les lignes, et qui la rendent encore plus belle. Quelques passages ont Ă©tĂ© difficiles Ă  lire, m’ont touchĂ©e personnellement, sans ternir mon expĂ©rience cependant. J’ai Ă©tĂ© transportĂ©e dĂšs que j’ai commencĂ© Ă  lire, par la plume de l’autrice, par sa fluiditĂ©, mais aussi par son imagination, les dĂ©tails apportĂ©s Ă  Waia et Kilao, et surtout son univers. Tout ce que je peux dire, c’est que, Ă  la fin de ma lecture, j’en voulais plus. Je me laisserai certainement tenter par ses autres textes : En Plein coeur et La PĂątisserie au coin de la galaxie.

    Si vous avez envie de vous procurer Vulka, ou d’en savoir plus sur les Éditions du Transimaginaires, c’est par ici.

  2. Coco

    Vraiment dĂ©paysant , cette belle histoire nous emmĂšne aux racines de la crĂ©ativitĂ© et de l’amitiĂ©. Un beau cadeau.

  3. Regis

    Le paysage de feu, de roche, de mer et de froid est l’une des grandes rĂ©ussites de l’Ɠuvre. C’est mĂȘme peut-ĂȘtre le personnage le plus essentiel de la nouvelle parce qu’il conditionne la vie des «Vulkas »…

  4. Orha08

    Ca nous amĂšne aussi en tant que lecteur Ă  rĂ©flĂ©chir, Ă  se poser des questions. C’est une histoire imaginĂ©e trĂšs subtilement et passionnante. Un excellent moment passĂ© en compagnie de ce livre. Je le recommande chaudement

  5. Kyllyn’ (client confirmĂ©)

    Un voyage au coeur d’une Ăźle volcanique oĂč la lave prend vie pour embellir le monde en nuances de gris et flammes. Le style est fluide, l’histoire est touchante, et l’intention de la plume nous renvoie Ă  rĂ©flĂ©chir sur l’importance de l’image que l’on renvoie dans l’acceptation de soi.

  6. L.A. Morgane

    Ecrit dans le cadre d’un groupe d’Ă©criture sur le thĂšme “Golem”. J’ai cherchĂ© quelque chose d’un peu original, d’autant plus que j’adore les univers de lave.

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